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Bruxelles : programme d’été 2015 au local Acrata

mis en ligne le 6 juin 2015 - La Biblibre , Lokaal Acrata

Acrata
rue de la Grande Ile 32
1000 Bruxelles
acrata@@@post.com
www.acrata.be

Permanences :
mardi de 17h30 à 20h
jeudi de 17h à 21h
samedi de 15h à 18h
(en juillet et août, le local n’ouvrira ses portes que les jeudis de 17h à 21h. Ou dans la mesure du possible sur rendez-vous, en nous envoyant un mail à acrata@@@post.com)

Numéro de compte pour soutien financier : BE83 0004 2496 8215

Jeudi 11 juin - 19h30 - Discussion
Brève histoire du mouvement anarchiste en Grèce depuis la chute de la dictature jusqu’à nos jours

Un compagnon de la Grèce viendra nous aider à retracer l’histoire du mouvement anarchiste en Grèce. Suite aux expériences de révolte et de lutte armée contre la dictature de 1967 jusqu’à 1974, la Grèce verra naître dans les années 1980 un jeune mouvement anarchiste qui n’a cessé de se développer jusqu’à nos jours.
Lors de cette discussion, on fera un voyage historique et critique vers les hauts et les bas de ce mouvement combatif, les débats qui l’ont animé, les événements qui ont marqué son histoire, les défis qu’il a posé et continue à poser.

Samedi 4 juillet - 16h - Discussion
La lutte anarchiste en Uruguay

Au milieu de mille difficultés, une situation économique désastreuse, une victoire électorale d’un front de gauche, les activités anarchistes en Uruguay ont connu ces dernières années une enthousiaste résurgence. Des journaux, des bibliothèques, des occupations, des initiatives de lutte autonome et auto-organisée s’y multiplient. En face, le capital et l’Etat viennent de lancer un grand plan de restructuration économique, le IRSA, qui prévoit la construction de nombreuses infrastructures industrielles et logistiques (mines, ports, axes de transport, …) tant en Uruguay qu’en Argentine et au Chili. Des luttes et des conflits contre les différents aspects de ce projet de grande envergure qui vise à intensifier l’exploitation et renforcer le pouvoir des Etats, se développent. Au sein de cette conflictualité potentiellement explosive, les anarchistes interviennent proposant des perspectives insurrectionnelles et des méthodologies de lutte basées sur l’auto-organisation, le conflit permanent et l’attaque.
De tout cela et plein d’autres choses encore, un compagnon de Montevideo viendra causer.
La discussion sera suivie d’un repas de soutien aux activités anarchistes en Uruguay.
On peut conseiller la lecture de « Introduction nécessaire à un travail encore plus nécessaire », extrait de la publication « Documentos para una topología insurrecional : Sudamérica », dont la traduction a été publiée dans le numéro 4 de Avalanche, correspondance anarchiste. En espagnol, on peut aussi lire le petit livre « Nuestra única propuesta es el conflicto » et les différents numéros des journaux Anarquía et El Refractarío.
On peut consulter ces publications à Acrata ou les lire sur le site periodicoanarquia.wordpress.com.

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En ce mois de juin, Acrata accueille les activités de la bibliothèque libertaire Biblibre temporairement en exil...

Mardi 9 juin à 19h30
Discussion autour du campement anticapitaliste et anti-autoritaire de rencontres et de résistances cet été à Bure (France) du 1er au 10 août 2015

La rencontre autour de ce camp ne vise pas seulement à parler de la lutte contre l’enfouissement des déchets nucléaires, mais plus largement à s’organiser pour créer des passerelles et des énergies communes entre des luttes qui se rejoignent : contre l’autorité et les structures de domination, le sexisme, le capitalisme, le racisme et le colonialisme, les grands projets d’aménagement du territoire. Au-delà de notre rapport critique au monde existant, peut-on commencer à entrevoir, ici et maintenant, les modalités d’une vie réellement libre ?
Et projection du documentaire "Poubelle la vie" sur la lutte contre le nucléaire à Bure.

« Un monde gagné pour la technique est un monde perdu pour la liberté »

Mardi 16 juin à 19h30
« Le progrès technique, c’est la guerre »

Dans les années 1970, des révolutionnaires ont mis les mots suivants sur ce qui les empêchait de vivre : le travail salarié, la marchandise et l’État. Aujourd’hui, doit-on y ajouter la technologie ? Sans doute le phénomène technique actuel n’a-t-il rien de commun avec les techniques des sociétés antérieures. Mais quelle est la nature de cette spécificité ? La critique des préjugés dominants et des faux amis technophobes nous donnera les armes pour affronter la question du progrès technique, centrale à nos yeux.
Texte à lire avant la discussion : "Réflexions sur l’ambivalence du progrès technique" (disponible au local).

Mardi 30 juin à 19h30
La technique dans une société post-révolutionnaire

On propose de se projeter après une transformation radicale de la société existante, et de dessiner les contours d’un changement complet d’attitude envers la technologie. Faut-il faire un tri entre les technologies à maintenir et celles à rejeter ? ou bien la technologie est-elle aliénante en soi ? etc. En ligne de mire de cette discussion, nous voulons imaginer les conditions depuis lesquelles on pourra mettre en pratique un usage non aliéné de la technique. Aussi tôt que possible.

Mardi 7 juillet à 19h30
Entamer les fondements de la tyrannie technologique

Le saccage et la servitude de l’humanité sous la domination technologique n’est pas inéluctable. Nous savons le changement possible, par des actions appropriées. En reprenant le fil des discussions précédentes, nous voulons penser un projet d’émancipation qui pourra miner en profondeur l’ordre technique du monde. Comment déconstruire l’idéologie technicienne ? Quelles possibilités d’intervention ? d’action directe contre la technocratie ? etc.