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Notre blé est politique
20 février 2021, par Groupe Blé,
Mathieu Brier
Texte issu de l’ouvrage "Notre pain est politique".
De la pratique de l’agriculture conventiel à la standardisation des blés, l’industrie boulangère nous gave de produits sans qualités. Pour y faire face, le réseau de semences paysannes, dont fait partie le groupe blé, cultive des blés paysans, partage ses savoirs et défend l’autonomie alimentaire et la biodiversité.
Cette brochure regroupe 4 articles pour saisir les enjeux politiques autour des blé paysans :
1. Semences paysannes : une définition
2. Notre pain est politique : Le groupe blé partage plus que des semences
3. Blés de population VS variétés pures : Différences agronomiques et politiques
4. Démarrer une collection : Fiche pratique à l’attention des jardinier·es et paysannes débutant·es
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Ni normal, ni extraordinaire
26 février 2019, par Des anarchistes
Réflexions anarchistes sur comment réagir aux violences patriarcales, et notamment comment ne pas les laisser enfermées dans les domaines du "privé" ou de l’idéologie. Texte rédigé en région parisienne en 2014.
"L’écriture de ce texte a surgi de la nécessité d’aborder la question des violences sexuées (ou plutôt genrées) et sexuelles dans des environnements proches. Il est le fruit de discussions liées à des expériences diverses, mais n’a pas la prétention de fournir des recettes à toute la palette de problèmes auxquels peuvent se trouver confrontées les unes ou les autres. Le choix a été fait de ne pas l’écrire du point de vue de quelqu’une ayant subi une agression, mais dans une perspective plus large. Nous sommes en effet convaincues que ces situations très concrètes, au-delà de l’autodéfense immédiate, nécessitent de traiter les mécanismes généraux qui les sous-tendent. Voici donc une contribution à des réflexions pratiques à approfondir, individuellement et collectivement, au sein des différentes activités et chaque fois où cela fait sens."
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Nous ne voulons plus attendre
5 octobre 2017, par Alfredo Cospito,
Anonyme,
Conspiration des Cellules de Feu — CCF,
Fédération Anarchiste Informelle - Front Révolutionnaire International — FAI/FRI,
Nicola Gai,
Theofilos Mavropoulos,
Un impatient
Textes et communiqués autour de l’anarchisme de praxis.
Sommaire
- Introduction
- Textes
- Ne dis pas que nous somme peu ; dis seulement que nous sommes déterminés, par la CCF (première génération) et Theofilos Mavropoulos
- L’urgence de l’attaque, par Nicola Gai (emprisonné pour la jambisation d’un responsable du nucléaire italien)
- Interview d’Alfredo Cospito (emprisonné pour la jambisation d’un responsable du nucléaire italien) par la CCF
- Communiqués
- Attaque incendiaire contre une entreprise d’exploitation animale, par la Cellule Anarchiste d’Attaque Incendiaire « Feu et Conscience » - FAI/FRI
- Attaque à l’explosif contre les Forces Aériennes du Chili, par la Cellule Anarchiste d’Attaque Incendiaire « Feu et Conscience » - FAI/FRI
- Face aux attaques du pouvoir, l’offensive continue, par les Individu-e-s pour la Dispersion du Chaos - FAI/FRI
- Projet NEMESIS : une proposition ouverte, par la CCF – FAI/FRI
- Quelques éléments pour une (auto) critique
- La récupération nihiliste suivi de « Communiqué d’actions anarchistes
et réponse aux nihilistes », Anonyme - L’exigence, Anonyme
- Bibliographie et sources
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NO TAV/ZAD Entretien n°11
8 octobre 2016, par Mauvaise Troupe
« La Credenza n’est pas un restaurant normal. C’est un restaurant, mais c’est aussi une association, un point de rencontre et d’accueil et c’est devenu un lieu d’élaboration politique. Tu dois être au milieu des gens, et donc pendant que tu manges une pizza, tu peux discuter. [...] Nous l’avons appelée la Credenza, c’est-à-dire à la fois le buffet que l’on trouve dans les cuisines et la croyance. C’est une référence à la règle des Dolciniens qui disait : "de chacun selon ses possibilités, à chacun selon ses besoins." »
Entretien réalisé en plusieurs fois, entre la fin 2014 et le printemps 2016, pour transmettre un morceau de la lutte contre le TGV Lyon-Turin en val de Suse.
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NO TAV/ZAD Entretien n°7
3 octobre 2016, par Mauvaise Troupe
"Je ne veux pas perdre ce que nous avons acquis jusqu’à aujourd’hui, je ne veux pas retourner au divan et à la télévision, et aux cartes au bar pour passer le temps en attendant la mort. La vie je veux la vivre jusqu’à la fin, et je la vis en luttant, pas en attendant là. Voir tant d’octogénaires de la vallée marcher, faire des kilomètres, participer à la lutte, être présents, construire, ça montre que c’est bon pour la santé, pour bien vivre le troisième âge !"
Entretien réalisé en italien en octobre 2014 à Bussoleno, pour transmettre un morceau de la lutte contre le TGV Lyon-Turin en val de Suse.
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NO TAV/ZAD Entretien n°5
1er octobre 2016, par Mauvaise Troupe
"Moi, c’est pas pour faire l’héroïne, mais j’habitais encore à Asti à ce moment-là. Le soir à neuf heures, je mettais les petites au lit, je partais, et après une heure et demie de route, je venais passer la nuit ici, et à six heures du matin je repartais, car à sept heures les petites se réveillaient. Après quatre jours, je n’arrivais même plus à parler tellement j’étais crevée. Mais ici je me sentais bien, loin je me trouvais inutile. Il fallait que je vienne aider. Je dis toujours que la meilleure pizza que j’aie mangée, c’est celle que j’ai réchauffée une de ces nuits sur des restes de barricades enflammées."
Entretien réalisé en avril 2015, chez Alice à Bussoleno, pour transmettre un morceau de la lutte contre le TGV Lyon-Turin en val de Suse.
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NO TAV/ZAD Entretien n°3
29 septembre 2016, par Mauvaise Troupe
"Un presidio c’est bien si tu veux faire la fête, pour manger, mais le vrai presidio ne doit pas avoir de toit, ne doit pas avoir d’adresse, le presidio c’est nous quatre, là, où que nous soyons, si on a un cœur qui bat et qu’on est contre le système. Le presidio c’est le ciel, c’est nous, et les presidi disparaîtront si notre envie de continuer à nous battre disparaît."
Entretien réalisé en avril 2015, sur le marché de Sant’Ambrogio, pour transmettre un morceau de la lutte contre le TGV Lyon-Turin dans le val de Suse.
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NO TAV/ZAD Entretien n°1
27 septembre 2016, par Mauvaise Troupe
« Alors je commence à laisser mes compagnons de cellule, mais je te jure que ça me plaisait pas parce qu’on était... Ce détenu et moi, on espérait tous les deux sortir, alors j’ai commencé à saluer les uns et les autres, à un moment on entend crier : "Nucera, tu veux sortir ou rester là ?", et je réponds : "vous m’avez emmené ici, vous m’avez fait rencontrer plein d’amis et maintenant vous voulez me chasser dehors sans que je les salue ! Si vous voulez fermer les cellules, fermez-les, je resterai encore une nuit ici, mais je dois tous les saluer avant de m’en aller." »
Entretien réalisé le 14 avril 2015 au bar de Bussoleno, pour transmettre un morceau de la lutte contre le TGV Lyon-Turin en val de Suse.
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Nous sommes touTEs des survivanTEs, nous sommes touTEs des agresseurSEs
12 février 2015, par Collectif
Cette brochure est composée de deux textes traduits de l’anglais. Le premier,
Nous sommes touTEs des survivantEs, nous sommes toutTEs des
agresseurSEs a été publié par Crimethinc, un périodique anarchiste
étatsunien. Il est suivi de Que faire quand quelqu’unE te dit que tu as
dépassé ses limites / l’as misE mal à l’aise / ou agresséE. Ce guide a été
diffusé à la fois seul sous forme de dépliant, mais également sous forme de
brochure avec Nous sommes touTEs... C’est cette version qu’on a choisi de
publier, parce qu’ensemble ils lancent des pistes pour une réflexion et du
débat autour des réponses communautaire et individuelle qu’on pourrait
imaginer face aux situations d’agressions.
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Ni catalanistes ni espagnolistes
8 août 2014, par L’Albada Social
"Les mouvements nationalistes ont tendance à appliquer le critère suivant : ou tu es avec moi ou tu es contre moi, tu es des miens ou tu es du peuple ennemi. N’importe qui, qui décide de se démarquer des plans et programmes d’un mouvement nationaliste, est accusé de donner sa préférence et d’appartenir au peuple détesté, à l’ennemi. Peu importe le motif, il n’y a pas de raison (rationnelle) qui puisse tenir tête au sentiment (irrationnel) d’appartenir à un peuple déterminé à réaliser son destin glorieux.
Nous, les anarchistes, nous ne suivons pas le courant catalaniste dominant, ni ne paradons avec toutes les forces politiques pour l’indépendance de la Catalogne, ni ne nous identifions avec la patrie catalane.
Par ce texte nous voulons rompre avec la dualité catalan/espagnol, indépendantiste/espagnoliste. Nous voulons apporter une troisième vision, une nouvelle voie de dépassement du conflit national. Nous voulons dépasser le conflit en portant simplement l’attention sur l’individu à l’heure de construire une société juste et sans oppression."
Texte publié à Barcelone en septembre 2012.