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S’occuper de son sperme
29 octobre 2023, par Leslie Bhar
Et si la contraception n’était plus uniquement prise en charge par les mêmes personnes ?
Et si la responsabilisation dans le partage des risques et des plaisirs liés aux sexualités était l’affaire de toutes et tous ?
C’est depuis ces questionnements que ce livre vous emmène à la découverte de la contraception thermique. Une technique simple et réversible où un anneau bien placé suffit à maintenir les testicules au chaud en vue de bloquer la production des spermatozoïdes et ainsi de maîtriser sa fertilité.
La lecture de ce guide regroupant protocole, témoignages et manuel de couture devrait apporter bien des réponses à vos questions sur le sujet et, pourquoi pas, vous aider à vous y mettre !
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On s’était dit rendez-vous dans quinze ans
7 août 2020, par Anonyme
Retour sur une quinzaine d’années au sein des mouvements radicaux des années 2000 et 2010, en mode auto-analyse critique.
« Ça se passe il y a quinze ans déjà, si c’est pas un peu plus. À cette époque, on était complètement anarchistes. On croyait en rien. Toutes les lois, toutes les normes nous semblaient sans fondement. On riait de tout. On se moquait de tout. On écrivait aux journaux de gauche pour leur dire qu’on les détestait. On collait des affiches dadaïstes sur les murs de la ville. On proclamait l’absurdité du monde. On faisait un journal et on y marquait tout ce qui nous passait par la tête, on dénonçait les injustices, on était drôles et méchants et l’avis des adultes nous indifférait. On rencontrait des gens, on semait la pagaille.(...)
Mais alors c’était tellement la fête ? Oui et non, parce qu’il y avait tout ce qu’on réussissait et puis tout ce qu’on loosait méchamment. Toutes les réalités qui nous échappaient complètement, toutes les choses dégueulasses qu’on laissait faire, voire qu’on renforçait sans s’en rendre compte. »
Sommaire :
- Cette créature aux mille visages, c’est nous
- L’Appel de la bubulle
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Oeillères solidaires
20 mai 2019, par Joie de vivre
Ce texte a été écrit en réaction à un article sur la solidarité publié dans le journal anarchiste Kairos. Dans cet article, « on parle de limiter sa solidarité aux personnes qui adoptent un certain type de comportement face à la justice, et de ne pas idéaliser les détenu.es. Très bien, j’ai envie d’ajouter que visiblement, il ne semble pas très malin d’idéaliser les anarchistes non plus, et pour moi incomplet de se préoccuper uniquement de leur comportement face aux keufs et à l’enfermement.
Ma réflexion part notamment du constat que de nombreuses personnes dites "compagnonnes" se retrouvent impliquées dans des histoires d’agressions ou de viol, d’autres dans des dynamiques autoritaires, et qu’encore plus nombreuses sont celles qui ne veulent pas prendre position sur ces thématiques. Et que lorsque ces personnes subissent la répression, les initiatives de solidarité fleurissent, parce que se sont
des personnes "en révolte". »
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OK Google... raconte-moi une blague
2 juillet 2018, par Anonyme
« C’est à ma grande surprise que je découvrais hier l’existence du "Google Home" . Que pouvait bien évoquer ce nom : un énième gadget destiné aux maisons intelligentes signé Google ? Je n’étais pas loin du compte, il s’agissait bien d’un outil de domotique pour piloter sa maison, à la différence près qu’il ne ressemblait pas au boîtier relativement peu intuitif que je m’étais imaginé ; j’avais affaire à un assistant vocal à qui il était apparemment possible de poser n’importe quelle question. »
Sommaire :
- La technocratisation, ou la « siliconisation » du monde
- L’hyper-normalisation de la surveillance électronique
- La « cyborgisation », ou l’avènement d’un Google Homme
- Vers un choix civilisationnel nécessaire
- Lire aussi...
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L’organisation de la vindicte appelée Justice
26 novembre 2016, par Pierre Kropotkine
Publié initialement en 1901 dans Les Temps nouveaux, le texte « L’organisation de la vindicte appelée Justice » donne un aperçu historique des relations entre l’État et « l’institution pour la vengeance sociétaire, nommée Justice », puis critique la Justice avec une perspective anarchiste.
La vindicte sociétaire organisée,
appelée Justice, est une survivance
d’un passé de servitude, développée
d’une part par les intérêts des classes
privilégiées et d’autre part par les
idées du droit romain et celles de
vengeance divine qui font tout aussi
bien l’essence du christianisme que
ses idées de pardon et sa négation
de la vengeance humaine.
L’organisation de la vengeance
sociétaire sous le nom de Justice est
corrélative dans l’histoire avec la
phase État. Logiquement aussi, elle
en est inséparable.
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Obsession
19 septembre 2015, par Albert Libertad
« Pendant que nous crevons dans la rue,
Le bourgeois a des palais pour se loger.
Mort aux bourgeois !
Vive l’anarchie ! »
Texte d’Albert Libertad paru dans Le Libertaire n°144, en août 1898.
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Où en est la révolution au Rojava ? - #1
11 janvier 2015, par Collectif Marseille-Rojava
Ce petit recueil de textes est proposé par le collectif Marseille-Rojava
Sommaire :
INTRODUCTION
LA RÉSISTANCE À KOBANÊ : ENTRE GUERRE ET GÉOPOLITIQUE
• Un reportage sur la ville assiégée de Kobanê.
• Kobanê, l’État Islamique et la Turquie.
• Kobanê, la lutte des kurdes et les dangers qui la guettent.
• Reportage sur Kobanê avec l’Action Anarchiste Révolutionnaire (DAF).
VERS L’AUTOGESTION AU ROJAVA ?
• Deux semaines au Rojava.
ANNEXES
• Glossaire.
• Plus d’infos.
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On nous appelle « les paysans »
21 avril 2013, par Anonyme
Nous sommes restés terrés à la campagne ou bien nous sommes partis loin du béton des villes.
Nous avons refusé d’être esclaves d’un boss..., mais nous sommes restés serviles car intégrés à ce système que l’on ne peut fuir.
Nous avons cherché un bout de terre, parce que nous n’étions pas (tous) nés avec. Toutes les terres sont sous le régime de la Propriété Privée. Il en est qu’elle délaisse et que le temps valorise pour la spéculation, d’autres qu’elle loue, d’autres qu’elle vend.
Nous avons signé de moches baux qui nous engagent à payer régulièrement cette terre que nous nourrissons et qui nous nourrit.
Nous avons dépensé notre sueur et économisé pour payer un lopin. Il nous a fallu garantir et emprunter, et il nous faut désormais rembourser pour bonifier l’action Crédit Agricole. Nous sommes devenus propriétaires de quelques ares difficilement lâchés par ceux qui ne les comptent plus, nous sommes intégrés à la Propriété en restant propriété de l’Argent et de ceux qu’il engraisse.
Bulletin de contre-info en Cévennes n°10, mars 2010.
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Occupy, cette agaçante interruption du business as usual
8 mars 2012, par Charles Reeve
« Pour restituer la vraie dimension du mouvement Occupy, sa nouveauté et sa richesse, il faut le replacer dans son contexte, une société dominée au plus haut point par l’individualisme marchand,
où des années de déstructuration et d’appauvrissement des classes
exploitées semblaient avoir enseveli l’esprit collectif. Le jour même où la police a rasé le campement de Zuccotti Park, on apprenait par la presse la révision à la hausse du calcul officiel de la pauvreté et l’augmentation du nombre d’enfants américains vivant dans un
foyer pauvre – un million de plus en un an, soit plus d’un enfant sur trois.
Occupy s’intègre dans une montée des mouvements de révolte au niveau mondial. Tout comme les Indignés en Europe, Occupy est animé à la fois par un fort rejet de la vie sous le capitalisme et par la recherche obstinée de nouvelles façons d’affronter le système. »
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L’obsolescence du sens
29 janvier 2012, par Günther Anders
Je ne me fais évidemment aucune illusion. La quasi-totalité des travailleurs – et je compte également parmi les « travailleurs » les scientifiques, les ingénieurs, les hommes d’État – tiennent [...] ce genre de questions sur le sens lointain de leurs actes (pour autant qu’ils aient jamais croisé une telle pensée) pour une exigence ridicule. Mais ce qu’ils appellent « exigence », c’est ce que requièrent l’heure et toutes les heures qu’il nous est peut-être encore permis à nous êtres humains de vivre. Puisque, depuis 1945, il y va du « to be or not to be » de l’humanité, ce n’est vraiment pas trop cher payé de s’exposer au ridicule lorsqu’on formule cette « exigence ».
L’Obsolescence de l’homme, tome 2, 1972.