Deux articles publiés fin 2019 sur l’usage des fichiers de police pour utiliser la reconnaissance faciale :
- La reconnaissance faciale des manifestant⋅e⋅s est déjà autorisée
- Quand la France se lance dans la reconnaissance faciale
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La reconnaissance faciale dans les fichiers de police
2 mars 2020, par Pierre Januel, quadrature du net -
Réflexions à propos de la ZAD : une autre histoire
28 janvier 2020, par Anonyme« J’ai écrit ce texte au printemps 2019. Il était en anglais, pour un public anglophone, parce qu’il n’y avait presque pas d’information disponible, et j’étais fatiguée de répondre toujours cette même question : "Mais merde, qu’est-ce qu’il s’est passé ?". C’était aussi douloureux d’en parler, il me semblait plus simple d’avoir quelque chose d’écrit et partageable. »
Sommaire :
- Introduction de CrimethInc
- Toile de fond
- ZAD 2010
- Qu’est-il arrivé à la ZAD ?
- Les tensions au sein du mouvement
- Les expulsions d’avril 2018
- Depuis les expulsions d’avril-mai 2018
- Forces et faiblesses
- Tactiques autoritaires
- Regards en arrière -
Rojava et Chiapas, deux lueurs d’émancipation dans un monde halluciné
5 février 2019, par Pierre BanceCe texte s’attache à analyser les expériences comparées des zapatistes et des Kurdes (principalement au Rojava). Si "les zapatistes du Chiapas se sont résolument inscrits dans un projet de démocratie directe, au Rojava, le processus est plus compliqué. Semble se dessiner un type de démocratie participative au risque de contrarier l’ambition de construire une société sans État".
Sommaire :
- Aperçu géopolitique
- Institutions de l’autonomie
- Les interférences politico-militaires
- Composer avec les frontières étatiques
- Composer avec le capitalisme
- Perspectives -
Le Rosier
24 août 2018, par AdventicesRecueil de contributions rassemblées et bricolées au cours de l’automne-hiver 2017 à propos du Rosier, premier squat ouvert sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, en 2007.
« Ça faisait comme une sorte de bulle, un petit refuge, plus ou moins au chaud, près du poêle. Parce que dehors, les conditions c’était un mélange de gaz, de pluie, de froid et de boue. Alors qu’à l’intérieur il y avait des guirlandes de chaussettes qui séchaient laborieusement dans le salon. Une paire de chaussettes sèches, c’était comme une denrée rare. Ça marque tout ça. »
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Le revenu garanti
6 novembre 2017, par Aude VidalJe suis au chômage depuis plus de dix ans et, considérant cette expérience et les exclusions qui l’accompagnent, [le revenu granti] m’apparaît désormais comme une mesure qui conforterait le productivisme ambiant, la perte d’autonomie, les inégalités socio-économiques, culturelles et de genre et serait un recours bien insuffisant devant les désastres que provoque l’organisation du travail (et du chômage !).
J’explique en quatre temps mes inquiétudes au sujet de ces différentes dimensions.Sommaire :
- Premier temps
- Le revenu garanti, une mesure productiviste ?
- Faut-il se réjouir des gains de productivité ?
- Fin du travail pour qui ?
- C’est mon choix
- Deuxième temps
- État social et auto-organisation populaire
- Faire circuler les richesses pour créer des communautés politiques
- De meilleures allocs pour plus d’État ?
- Troisième temps
- Emploi, inégalités de genre... et revenu garanti ?
- S’attaquer aux nuisances du travail rémunéré
- Mépris de classe et critique du travail... de l’autre
- Quatrième temps
- Une critique à sens unique du travail
- Homo faber n’aime plus le yaourt
- Un solutionnisme écolo-alternatif
- Puisque c’est ici que nos chemins se séparent
- Premier temps
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Récupération de terres
16 août 2017, par Collectif BejucoCette brochure mêle écrits et témoignages oraux sur la lutte pour la Libération de la Terre Mère dans le Nord du Cauca. Lutte menée par les peuples indigènes de cette région, en particulier le peuple Nasa, et soutenue par diverses composantes du mouvement social colombien.
Sommaire :
- Brève histoire du peuple Nasa
- La libération de la Terre Mère (juin 2015)
- Les Mingas de la libération
- Une libération intégrale
- La « caña » dans le Valle del Cauca, ça représente quoi ?
- Autonomie et participation
- Luttes communes avec les Afro-descendant.e.s et paysan.ne.s
- Solidarités -
Retour sur la manif du 22 février 2014 à Nantes contre l’aéroport et son monde
8 juin 2017, par anonymesCette brochure a été écrite pour que cette manif du 22 février 2014 en soutien à la ZAD ne reste pas dans les mémoires comme une réaction des manifestant-es face à des provocations policières, comme une lutte parcellaire qui aurait réussi à fédérer du monde, mais bien comme un rendez-vous donné pour attaquer les keufs et les vitrines du capitalisme, un rendez-vous pour empêcher la construction d’un aéroport et pour vomir cette horrible démocratie bourgeoise.
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Révolution bourgeoise et luttes de classes en France, 1789-1799
8 avril 2015, par Sandra C.L’histoire grand public montre la Révolution française comme un moment de violence extrême et aveugle exercé par les classes populaires manipulées par des leaders révolutionnaires, tout en focalisant sur l’épisode fatidique de la Terreur vue comme une dérive regrettable. Loin de ces clichés servant des intérêts de classe, les faits montrent comment les travailleurs urbains et ruraux ont mené des luttes autonomes pour un monde meilleur dépassant ainsi le contenu bourgeois de la Révolution, et forgeant des expériences pour les combats à venir.
Cette approche de la période révolutionnaire française entend rappeler que la lutte des classes n’est pas un concept construit de toute pièce. Aujourd’hui, face aux ravages du capitalisme, qui puise ses racines dans ce moment-charnière que constitue la fin du XVIIIe siècle, les prolétaires d’ici et d’ailleurs ne peuvent rien attendre d’un réformisme qui n’en finit pas de nous resservir les mêmes recettes miracles pour « humaniser » ce système.
Cette brochure constitue la 1ère partie d’un travail sur la Révolution française et couvre la période 1789-1792, de la crise de l’Ancien Régime à la chute de la monarchie. La période qui suit la chute de la monarchie jusqu’au coup d’État du 18 brumaire fera l’objet d’une autre publication, à suivre...
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Les radicaux urbains et paysans dans la révolution anglaise (1641-1649)
19 mars 2015, par CollectifQue les Diggers et leur vision d’une société basée sur la propriété collective de la terre et de ses produits, malgré leur faible nombre (la vingtaine de personnes qui accompagnait Winstanley pour squatter St Georges Hill inspira d’autres groupes, mais à peine plus nombreux) et la courte durée de leur expérience (à peine un an) continuent, 360 ans après leur défaite, non seulement à être évoqués, mais aussi à être une inspiration pour nombre de gens et de collectifs semble incroyable.
L’une des explications pourrait être que Winstanley, ainsi que d’autres Diggers restés anonymes, a beaucoup écrit, et que la clarté, l’enthousiasme et la passion de ces textes font toujours sens de nos jours.
Mais aussi que l’un des grands slogans des Diggers appelait avant tout à l’action qu’ils considéraient comme indispensable au point qu’ils affirmaient que la théorie n’était rien si elle n’était pas suivie d’action. Non seulement disaient-ils (et écrivaient-ils) ce qu’ils faisaient, mais ils faisaient aussi ce qu’ils disaient. On peut les considérer comme les précurseurs, aussi bien du squat politique, que de l’action directe non violente, et c’est sans doute ce qui continue de les rendre populaires auprès de générations successives d’activistes.
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La République des Escartons
10 novembre 2014, par CollectifA l’époque de l’apogée du féodalisme dans toute l’Europe,
quelques communautés se soulevèrent contre leurs seigneurs
et rois et obtinrent des libertés qui leurs garantissaient une
autonomie plus ou moins étendue (création de la fédération
suisse en 1291, les cités-Etats italiennes, les villes libres en Allemagne, etc.). La région des Alpes du Briançonnais fut de celles-là dès le 14e siècle.Au sommaire :
La République des Escartons au 14e siècle : tiré de l’Almanach buissonnier n° 5, mars-avril-mai 1982.
La charte des Escartons : traduite sous la direction de Fernand Carlhian-Ribois.