Ces deux textes, extraits de
la deuxième partie ("La fonction de la sexualité
dans l’oppression des femmes") du livre d’Alice Schwarzer
La petite différence et
ses grandes conséquences (paru en 1977 aux éditions des femmes) se penchent sur l’idée que les catégories "homme" et "femme" ne sont pas plus "naturelles" que ne l’est la norme hétérosexuelle...
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C
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Comment des êtres humains ont été transformés en hommes et en femmes
8 février 2006, par Alice Schwarzer -
Chronologie étoffée et documentée du MIL [1967-1974]
7 janvier 2006, par André Cortade (signature collective)L’ « agitation armée » du MIL consista, non seulement à diverses expropriations de banques - pour le financement des caisses de soutien (grévistes, prisonniers...) et celui de la « propagande » -, mais aussi - et surtout - à la production de textes critiques vraiment très intéressants.
Ainsi, nous reproduisons quelques uns de ces textes plus ou moins théoriques qui éclairent sur ce qu’était le MIL : communiqués d’expropriation, critique du léninisme et des organisations gauchistes, analyse du contexte espagnol, critique de l’anti-franquisme, méfiance viscérale vis-à-vis des avant-gardismes politico-militaires, texte d’autodissolution... -
Chronologie de six mois de révolte en Italie 77
30 octobre 2005, par Fabrizio CalviEn Italie, au printemps 77, l’histoire s’est embrasée. C’est l’explosion du mouvement des emarginati marquant une avancée sans précédent de la guerre sociale. Un formidable mouvement de révolte parcourt la péninsule. Les indiens métropolitains prennent le sentier de la guerre. Le vent d’illégalisme se transforme en ouragan. Les untorelli se lancent au pas de charge à l’assaut du ciel. Le camarade P.38 fait une apparition remarquée dans les cortèges insurrectionnels de Autonomia Operaia, à Rome et à Milan.
En voici la chronologie... -
Contre l’antifascisme, contre l’État
26 octobre 2005, par CollectifRegroupement de textes critiques sur le fascisme et son anti et l’usage qui en est fait.
« Évidemment, ces écrits ne critiquent pas la lutte contre le fascisme, mais bien les plates-formes, coordinations, [...] et profiteur-euse-s qui veulent en tirer avantage. La lutte contre le fascisme est importante, mais ce n’est qu’une lutte de plus. Nous autres, en tant qu’anarchistes, lutterons toujours contre tout Pouvoir qu’il soit rouge, bleu, vert ou jaune. Pour la destruction de tout ce qui nous opprime. Pour l’Anarchie. »
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Le caractère fétiche de la marchandise et son secret
22 octobre 2005, par Karl MarxDe ces quelques pages, extraites du livre I du “Capital”, sont directement issues la théorie de la réification de Lukacs et celle du spectacle de Debord.
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Contre l’oppression des adultes sur les enfants
13 octobre 2005, par Catherine Baker"L’enfant est la propriété de l’adulte" remarque Catherine Baker, qui a bien du mal à se satisfaire de ce constat...
S’attaquant à la notion d’enfance, qui permet de justifier les rapports sociaux de domination des adultes sur les enfants, l’auteure se livre à un plaidoyer pour la désobéissance.
Extrait du livre Insoumission à l’école obligatoire, ce texte en constitue le chapitre 5 (dans ce livre, Catherine Baker s’adresse à sa fille de quatorze ans, qu’elle n’a pas mise à l’école).La brochure téléchargeable en PDF propose à la suite du texte de Catherine Baker, "L’âge de raison", un court texte de David Olivier, publié en 1986 dans la revue Information, Réflexion libertaire.
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Class Wars
3 juin 2005, par Le CULTandis que la boucle est bouclée du côté du spectacle cinématographique de Star Wars, la Crête du CUL vous propose une petite bédé détournée, renommée Class Wars. Ca parle des luttes lycéennes et d’autres trucs un peu stratégiques.
A imprimer, photocopier et diffuser, forcément.
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Ces "événements"... qui n’existent pas !
5 mars 2005, par François Brune“11 septembre 2001, New York : 3000 personnes périssent dans l’effondrement de deux tours, à la suite d’une attaque terroriste. C’est un évènement. Immense, infiniment commenté, tragique. L’Apocalypse, a-t-on dit... Chaque jour, sur Terre : 30 000 enfants de moins de cinq ans meurent de malnutrition et de maladies infectieuses. C’est un fait. Regrettable. Parfois rappelé, au hasard des infos... Mais alors, qu’est-ce qu’un “évènement”, parmi les milliards de faits qui à tout moment émaillent la surface de notre planète ?” François Brune se livre ici à une analyse critique, claire et sans concession du système médiatique. (Extrait de son livre De l’idéologie aujourd’hui)
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La Culture du Valide (occidental)
9 août 2004, par ZigTu es une personne valide et tu n’y as jamais tant réfléchi jusqu’à cette phrase ?
Tu te dis que ça doit être (trop) dur de vivre en tant qu’handicapé-e, genre tu pries pour ne (surtout) jamais l’être ?
Tu admires le courage quasi héroique des handicapé-e-s ? (mais Batman reste ton super héros)
Tu te rassures avec le Téléthon et ce que te racontent les médias quant aux avancées en matière de handicaps ?Tu hésites à savoir si un-e handicapé-e est ultra débile ou hypra intelligent-e ? (cherche encore...)
Tu as un-e pote handicapé-e et c’est trop cool pour toi de le dire ?
Tu es une personne handicapé-e et tu te sens dans une société faite pour et par les valides ? tu te demandes si le bug c’est toi ou cette société ?Tu vois des marches partout ? (ne te sens pas parano !)
Satan est en toi ? (ouais ouais !)
T’es terriblement sexy et les valides ne le voient pas ?
Ton héros c’est le Dr Charles Xavier ?
... le validisme ça te concerne ! -
La pensée politique de Cornelius Castoriadis
9 juin 2004, par AnonymeCornelius Castoriadis (1922-1997), économiste, philosophe, psychanalyste, penseur touche-à-tout, mène une critique acérée du capitalisme et du marxisme, et propose une "radicalisation du projet démocratique" : le "projet d’autonomie".
"Si [les citoyen-ne-s] ne sont pas capables de gouverner - ce qui reste à prouver -, c’est que "toute la vie politique vise précisément à le leur désapprendre, à les convaincre qu’il y a des experts à qui il faut confier les affaires. Il y a donc une contre-éducation politique. Alors que les gens devraient s’habituer à exercer toutes sortes de responsabilités et à prendre des initiatives, ils s’habituent à suivre ou à voter pour des options que d’autres leur présentent. Et comme les gens sont loin d’être idiots, le résultat, c’est qu’ils y croient de moins en moins et qu’ils deviennent cyniques (...) Les institutions actuelles repoussent, éloignent, dissuadent les gens de participer aux affaires publiques"."
"Dans ces sociétés, tout philosophe aurait reconnu des régimes d’oligarchie libérale : oligarchie, car une couche définie domine la société ; libérale, car cette couche laisse aux citoyens un certain nombre de libertés négatives ou défensives"