Texte de novembre 2014, sur la sexualité féminine et la pression sociale.
Le doigt du Social se fourre partout... et même entre ma vulve et moi !
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Texte de novembre 2014, sur la sexualité féminine et la pression sociale.
Le doigt du Social se fourre partout... et même entre ma vulve et moi !
Les textes reproduits ici ont été publiés dans les deux premiers numéros (n° 0 et 1, de 1991) de la revue Cahiers antispécistes, ainsi que dans les n° 15, 16 et 19. Ils tentent de différencier les notions de défense animale (ou protection animale), de libération animale, puis d’antispécisme et d’égalité animale.
« La guerre sociale est une vieille histoire, elle est le constat que de tout temps, des conflictualités diverses ont opposé à la domination des formes de réponses variées. De l’attaque diffuse, petite, grande, communiquée ou non, reproductible à souhait aux grèves sauvages, occupations, sabotages jusqu’à l’émeute, la prise d’arme, l’insurrection… Jamais le répit de la domination ne fut total, et notre but est de le briser hargneusement, mais avec la joie qui caractérise l’émancipation. La guerre sociale ne se commence pas, l’on ne peut qu’y contribuer. »
Ce texte, que nous avons choisi de republier ici, est l’édito de la revue anarchiste Guerre au Paradis n°1, publiée à Paris en mars 2010.
« Se trouve-t-il un homme sensé et réfléchi, pouvant admettre qu’il existe, ce Dieu dont on nous dit, comme s’il n’était enveloppé d’aucun mystère, comme si l’on n’ignorait rien de lui, comme si on avait pénétré toute sa pensée, comme si on avait reçu toutes ces confidences : Il a fait ceci, il a fait cela, et encore ceci, et encore cela. Il a dit ceci, il a dit cela, et encore cela. Il a agi et parlé dans un tel but et pour telle autre raison. Il veut telle chose, mais il défend telle autre chose ; il récompensera telles actions et il punira telles autres. »
Sébastien Faure, Douze preuves de l’inexistence de Dieu, conférence tenue en 1908.
"Qu’est-ce que l’homme ? rien. – Qu’est-ce que la femme ? rien. – Qu’est-ce que l’être-humain ? – TOUT.
Du fond de la Louisiane où m’a déporté le flux et le reflux de l’exil, j’ai pu lire dans un journal des Etats-Unis, la Revue de l’Ouest, un fragment de correspondance entre vous, P.J. Proudhon, et une dame d’Héricourt.
Les quelques mots de Madame d’Héricourt cités par ce journal me font craindre que l’antagoniste féminin ne soit pas de force – polémiquement parlant – à lutter avec son brutal et masculin adversaire."
Nouvelle-Orléans, mai 1857.
Cette brochure est un recueil de textes divers qui analysent de manière critique le passage de l’esclavage à l’exploitation salariée. Ils tirent leurs réflexions de contextes différents, que ce soit la Russie en 1861 ou les Etats-Unis en 1988. Ils tentent de montrer que l’abolition de l’esclavage n’a pas été qu’une tentative humaniste mais a surtout été une manière de changer le mode d’exploitation de ceux qui devinrent de véritables esclaves salariés tout en présentant une soupape de sécurité en réponse à des troubles croissants.
« Une étrange folie possède les classes ouvrières des nations où règne la civilisation capitaliste. Cette folie traîne à sa suite des misères individuelles et sociales qui, depuis des siècles, torturent la triste humanité. Cette folie est l’amour du travail, la passion moribonde du travail, poussée jusqu’à l’épuisement des forces vitales de l’individu et de sa progéniture. Au lieu de réagir contre cette aberration mentale, les prêtres, les économistes, les moralistes, ont sacro-sanctifié le travail. »
Le droit à la paresse de Paul Lafargue reste, plus d’un siècle après sa publication, un classique de la critique du travail et de l’exploitation...
Une domination sociale n’est jamais aussi efficace que lorsqu’elle nous apparaît comme « naturelle » et demeure en grande partie invisible.
Les multiples rapports de domination qui structurent notre vie sociale sont visibles à des degrés divers : certains sont connus et reconnus (la domination masculine par exemple), d’autres ont été mis en évidence mais restent en partie cachés (on pourra citer la domination culturelle et symbolique).
On sait aussi que mettre au jour un rapport de domination ne suffit en rien à le faire disparaître, mais c’est pourtant une étape nécessaire : il faut prendre conscience de quelque chose pour pouvoir commencer à lutter contre.
Or il existe au moins un type de domination qui reste aujourd’hui presque totalement invisible, que nous côtoyons pourtant tous les jours, et pour lequel nous avons tous été à la fois dominé et dominant : il s’agit de la domination exercée par les adultes sur les enfants.
Dans cette brochure se trouve principalement un récit écrit par un lycéen de Colmar après le mouvement lycéen de 2009-2010.
Ce lycéen dresse une analyse simple et efficace de ce qu’il y a vécu... et cela résonne avec ce qui peut se vivre, à peu de choses près, dans d’autres villes, depuis des décennies. A lire et à relire au moment de se lancer dans des mobilisations semblables, en plus des brochures, peut-être plus inspirantes, qui abordent les mouvements qui ont partiellement/temporairement réussi à déborder (voire dépasser) le cadenassage social-démocrate.
Ensuite, venant de Colmar également, un an auparavant, un exemple de « punition » est présenté comme un symptôme des rapports hiérarchiques qui opposent un maire et un proviseur à des lycéen-ne-s...
Si la dissonance est partie intégrante de l’harmonie et constitue l’autre résultat, celui qui est toujours prévisible et même désirable, sa coagulation libre dans les processus de réalisation aléatoire produit quelque chose d’autre, une rupture qui n’est pas facilement amendable. Que chacun respecte le cycle complet dans le lit rassurant de la rivière des significations, avec laquelle les transporteurs d’eau étouffent nos craintes, mais ailleurs.
Ici on propose une lecture risquée : une chance, un voyage ouvert à d’autres possibilités.
SOMMAIRE :
– Mettre sa vie en jeu
– Maladie et Capital
– Que faire de l’anti-fascisme ?
– La Maladie Communautaire
– La perte du langage
– Inactualités sur les drogues