Le Kiosk Toulouse


Programme de décembre

mis en ligne le 4 décembre 2007 - Le Kiosk Toulouse

Programme du kiosk de décembre

3, rue Escoussières Arnaud-Bernard

  • jeudi 6 décembre 20h :
    • Projection débat sur la situation au Pays Basque

Avec ses jolies plages, ses jolies montagnes, ses bons produits du
terroir, les jolis reportages du 13h de TF1
, le Pays Basque c’est le paradis... des touristes !
Et pourtant pour les gens qui y vivent, le Pays Basque a toujours été
une terre de conflits :
mouvements sociaux, syndicaux ou encore politiques, y ont toujours eu
une place conséquente.
Depuis une trentaine d’années, la répression venant des états français
et espagnols s’est accentuée :
illégalisations, fermetures des médias, arrestations, tortures ...
Tandis que l’Espagne ne semble pas avoir perdu ses bonnes habitudes
franquistes, en bafouant les droits
les plus élémentaires (liberté d’expression ...), la France, elle, a
toujours joué le jeu de la négation.
Elle participe ainsi ouvertement à la mise à mort d’un peuple.

  • Jeudi 20 décembre 20h :
    • Projection débat et présentation du livre sur le Mouvement
      Ibérique de Libération (MIL)

Pour qui s’intéresse aux mouvements contestataires, le MIL (1000 en
espagnol ou
Movimiento Iberico de Liberaciòn) est une pièce de la mozaïque.

Liée à l’émergence d’un mouvement ouvrier radical en Espagne aux débuts des
années 1970, son action s’est traduit par une volonté d’amener un soutien
concret aux luttes ouvrières et de publier des analyses sur ces
dernières et des
textes oubliés de la gauche communiste européenne en rupture avec le
marxisme
léninisme et le stalinisme … dans un pays où le simple fait d’écrire un
tract ou
d’assister à une réunion pouvait vous conduire en prison pour un bout de
temps.

Le MIL s’autodissout en août 1973 mais il sera surtout connu avec la
campagne de
solidarité à la suite des arrestations de septembre 1973 et l’exécution
de l’un
de ses membres, Salvador Puig Antich, le 2 mars 1974.

La gauche et les catalanistes ont voulu présenter les membres du MIL
comme des
antifascistes mais la réalité est autre :

Nous étions rebelles à la dictature franquiste mais aussi à l’ordre
capitaliste et à la vie quotidienne métro-boulot-dodo qu’il imposait