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Aux Errants
21 juillet 2010, par Anonyme
Personne n’émigre pour le plaisir — c’est une vérité très simple que beaucoup veulent cacher. Si une personne laisse de bon gré sa terre et les siens, on ne l’appelle pas un migrant mais un touriste ou un voyageur. La migration, c’est un déplacement forcé, c’est errer à la recherche de meilleures conditions de vie.
Sommaire :
- La création du clandestin, la création de l’ennemi
- L’accueil d’un camp de concentration
- Un nouveau déracinement
- Guerre civile
- Deux issues possibles
- Une machine qu’on peut briser
"Aux errants" a été édité la première fois en juin 2002 par Stranieri Ovunque (Turin) puis traduit de l’italien et publié dans Cette Semaine en août-septembre 2002.
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Analyse d’un dossier d’instruction antiterroriste
9 mai 2010, par anonymes
Ces quelques pages traitent du dossier d’instruction judiciaire sur ce qui fut, en janvier 2008, la première affaire traitée par une juridiction antiterroriste concernant ce que policiers, juges et médias nomment « la mouvance anarcho-autonome », plus spécifiquement dans cette histoire « la mouvance anarcho-autonome francilienne ».
... Transmettre quelques infos sur les tactiques des flics et sur leurs possibilités techniques. L’objectif étant bien-sûr d’inciter d’autres à en faire de même car collectiviser ces infos ne peut que nous renforcer afin d’être prudents dans nos actes politiques sans tomber dans la paranoïa.
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Au centre du volcan
10 mars 2010, par Dominique Misein
Aujourd’hui est plus que jamais le temps du mépris. Penser pouvoir s’évader de la vie quotidienne est folie. Et puis, un évadé solitaire finirait de toute façon par mener une triste vie. Vouloir justement détruire la prison pour libérer tout le monde est une barbarie. De quel droit nous immiscerions-nous dans la vie des autres ? Et pourtant. Pourtant, il y a ce point où dérapent le désespoir et l’angoisse de n’avoir que des perspectives incomplètes et provisoires. Où tous deux se renversent dans la détermination d’être soi-même comme individu, sans atermoiements, d’identifier les moyens et les fins, et de fonder la souveraineté de la révolte sur le néant. Quand nous atteindrons ce point, si ce n’est déjà le cas, saurons-nous quoi faire ? Ou bien ferons-nous demi-tour pour retourner à ce que nous ne connaissons que trop bien ?
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A chacun le sien...
23 décembre 2009, par anonymes
Avant de vous assommer avec des listes fastidieuses de vautours trouvées dans le domaine public (presse, rapports d’ONG, Journal Officiel, tracts, rapport de la Cour des Comptes) et compilées par thèmes, nous avons décidé de vous engloutir de quelques dates historiques sur la banalité des camps, puis de brèves données juridiques et techniques sur le dispositif actuel.
Se battre contre la « machine à expulser » peut offrir une perspective commune à beaucoup d’exploités et d’enragés : lutter contre un monde qu’on ne veut pas intégrer et qui nous offre une place toujours plus étroite (à travers des boulots de galériens, des logements pourris, une survie extra-légale misérable et l’enfermement) entre le marteau et l’enclume.
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Après avoir tout brûlé...
1er décembre 2009, par anonymes
Cette brochure est une correspondance à propos de stratégies et émotions révolutionnaires. A partir de la résistance face au sommet de l’Otan en avril 2009, elle ouvre un débat sur des formes d’organisation et d’intervention autonomes et directes, sur ce que l’on peut y vivre et y porter.
Au sommaire : une lettre et des morceaux choisis de réponses, suivis en annexe du communiqué "Otan en emportent les blacks blocs".
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À l’assaut des centres de rétention
27 novembre 2009, par anonymes
– Toucher au cœur - À propos des rackets sur les immigrés.
– À l’assaut de Ceuta et Melilla.
– Beau comme des centres de rétention qui flambent.
– À ceux qui ne sont pas restés au chaud pendant la tempête.
Ces 4 textes sont tirés de la revue À Corps Perdu n°1, décembre 2008.
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L’Anarchisme contre l’antifascisme
19 octobre 2009, par Alfredo M. Bonanno,
Antoine Gimenez,
Belgrado Pedrini,
Emilio Strafelini,
Non Fides,
Severino Di Giovanni
L’anti-fascisme est la lutte contre l’un des différents modes de gestion de l’État et de la domination. Il se place aux cotés de l’anti-théocratisme, l’anti-démocratisme, l’anti-républicanisme etc. Il n’est qu’un composant minimal parmi tant d’autres de l’anti-autoritarisme. Si nous décidons cependant de prendre la plume contre l’anti-fascisme d’un point de vue anarchiste, ce n’est pas par amour du fascisme, mais bien par haine de tous les modes de gouvernement de l’État, du pouvoir et de ses ennemis qui ne souhaitent que le gerer ou le remplacer par un autre.
L’anti-fascisme a trop souvent servi d’excuse à des unions sacrées et des fronts unis d’alliances contre-nature, il a trop souvent servi à renforcer la succession du fascisme par d’autres sociétés de domination, telles que la démocratie. Lorsque l’anti-fascisme n’est que l’autre nom de la défense de l’existant, il n’est qu’un autre adversaire du projet anarchiste.
C’est pourquoi nous opposons ici l’anarchisme à l’anti-fascisme.
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L’autonomie dans la lutte de classe suivi de Autonomie ouvrière et groupes autonomes
16 août 2009, par Henri Simon,
Un militant de "Camarades"
Les voies de l’autonomie dans la lutte de classe sont impénétrables, tout au moins pour ceux qui ne veulent pas la voir là où elle se trouve. On pourrait dire que cette autonomie, c’est-à-dire ce qui se dégage comme tel de la lutte de classe et non ce qui est préconçu dans la tête de quelque idéologue, est protéiforme - changeant constamment de forme, de registre et de niveau d’attaque, car elle trouve en face d’elle, selon les nécessités du capital, des constructions répressives et/ou intégrantes tendant à empêcher et/ou dévier le cours qu’elle tendrait à prendre naturellement.
Voici deux textes, datant respectivement de 2001 et de 1977, tentant d’analyser les possibilités d’autonomie dans la lutte de classe, en particulier au sein des mouvements de salarié-e-s et des groupes politiques révolutionnaires.
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L’apparence de la certitude
L’ADN comme « preuve » scientifique et judiciaire
10 août 2009, par anonymes
« On a rarement rappelé le fait que la preuve par l’ADN n’est, tout simplement, pas infaillible. Il y a, à cela, une raison évidente. En venant contester la valeur technique de la preuve par l’ADN, on se place sur le même terrain que la science et la justice. On paraît admettre que, si la preuve par l’ADN pouvait être absolument fiable, il n’y aurait plus de raison de la contester. On semble réduire la critique de l’ADN à une querelle d’expertise au lieu de la replacer dans le contexte plus global de la critique radicale de la science et de la justice en tant qu’auxiliaires de la domination capitaliste.
Mais, d’un autre côté, peut-on déserter entièrement le terrain que se sont choisi la science et la justice pour se donner ainsi une apparence d’infaillibilité ? Refuser d’entrer dans ce débat, c’est paraître entériner le discours dominant sur l’irréfutabilité de la preuve ADN. Le but de ce texte est donc de porter l’attaque sur cet aspect des choses sans pour autant l’isoler d’une critique plus générale : l’exploration du terrain de la preuve scientifique et judiciaire sera un moyen de jeter une lumière crue sur le fonctionnement de la justice et de la science combinées pour mieux servir la répression. »
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« Aux armes ! » - Le mouvement lycéen en guerre contre l’État
12 juin 2009, par Collectif
Grenoble a vécu lors du printemps 2008 un mouvement lycéen d’une intensité qui se situe dans la continuité des mouvements de révolte de ces dernières années (...).
Le titre de cette brochure fait écho au slogan principal de ce mouvement, celui qui était repris lors de chaque manif, connu de tous les lycées, avec une variante selon les moments :
Aux armes ! Nous sommes les lycéens en guerre contre Darcos / Sarko / l’État
Ce slogan résume à lui seul l’état d’esprit de ce mouvement : une révolte présente bien au-delà des projets de réforme du ministre de l’éducation nationale, une révolte qui a pu prendre corps collectivement, s’exprimant sur les lycées (notamment lors des blocages) et surtout dans la rue, agrégeant des tas d’autres personnes, ex-lycéennes ou déscolarisées, de tous âges (même si ce mouvement est resté « jeune » dans sa grande majorité).
Sommaire :
- Considérations préliminaires
- Chronologie du mouvement lycéen, Grenoble 2008
- Textes du mouvement lycéen
- Textes de la presse bourgeoise (dans la version PDF seulement)
- Quelques autres lectures pour aller plus loin...